Premières actions de la Fondation Julie Tonelli pour l’enfance
Claudia habite à Tamatave ( Madagascar)- N’Gatté habite à Dakar (Sénagal)-
Rosina habite à Majunga (Madagascar)
Notre priorité serait l’achat d’une parcelle de terrain à Tamatave (Madagascar) pour Claudia SIAKA et sa famille. La mère est veuve depuis début 2006 avec 5 enfants à charge : Natacha (17 ans), Annie (15 ans), Claudia (12 ans) Elysée (8 ans) et le petit dernier Eddy, né en 2006 juste avant le décès du père. La mère, Victorine fait 2 fois par semaine des petits ménages en ville, mais ne peut prétendre à aucune aide et n’a absolument aucune autre ressource.
La famille de Claudia « squatte » un terrain sur lequel elle a construit une petite maison en planches juste à côté de l’aéroport à Ambalamanasy (Tamatave). De ce fait, elle peut, du jour au lendemain, être expulsée et se retrouver sans aucun toit. Cette procédure est d’ailleurs courante dans son quartier où les bulldozers ont déjà rasés beaucoup d’habitations.
De plus, Claudia et ses sœurs sont très loin de l’école et de la ville, au moins 4 kms qu’elles parcourent à pied, dans le sable, dès 5 h du matin (pour arriver à l’école à 7 h 30), une assiette de riz blanc dans l’estomac !
Cette situation est d’autant plus dramatique que Claudia a subi en 2005 une importante opération cardiaque, à cœur ouvert, « une fermeture par patch d’un CIA ostium secondum ».
Si la famille était propriétaire d’une petite parcelle de terrain près de l’école et du centre, elle pourrait reconstruire en toute légalité « sa cabane » et y vivre l’esprit libéré de cette épée de Damoclès.
De plus, l’école est payante et bien souvent la mère ne peut assumer cette charge.
Les frais de scolarité, c’est-à-dire l’inscription à l’école + la cantine + les affaires scolaires de Claudia s’élèvent à environ 100 euros /an.
N’Gatté SIDIBE, 11 ans et demi, a été opérée en 2003 d’une « communication inter auriculaire du cœur ». Elle vit à Dakar au Sénégal dans le quartier de Pikine, dans des conditions de grande insalubrité. Son quartier et « sa maison » sont régulièrement inondés (encore au mois d’août dernier) à cause des fortes pluies et l’eau qui stagne dans les rues est porteuse de nombreuses maladies (paludisme, choléra…). N’Gatté souffre d’ailleurs depuis 2003 de crises régulières de paludisme qu’elle ne peut soigner que grâce à l’argent que nous lui envoyons pour aller à l’hôpital et acheter les médicaments (environ 75 euros).
Toujours à cause des pluies, il n’y a plus d’école dans les environs et elle doit partir à Dakar (en train) pour être scolarisée lorsque sa maman peut payer l’école quelques jours ; bien sûr elle ne peut manger à la cantine et n’avale dont rien du matin jusqu’au soir.
Les médicaments qu’elle doit prendre, le coût de l’école, de la cantine et du transport sont une charge trop importante pour sa mère qui est veuve, ce qui fait que N’Gatté, à 11 ans et demi, rentre seulement en CE2 au lieu de la 5ème comme les enfants de son âge.
E Rosina MOUANAFIA habite à Majunga (Madagascar) avec sa mère, divorcée et son frère.
Elle a aujourd’hui 16 ans et a été opéré en 2004 à cœur ouvert pour le « remplacement de 2 valves, aortique et mitrale ». Elle devra prendre des anti-coagulants (Préviscan, Cordarone), à vie et faire régulièrement des analyses de sang pour vérifier les dosages des médicaments.
Rosina qui a réellement une grande soif d’apprendre voudrait avoir un métier pour, comme elle dit « essayer de s’en sortir mieux que sa mère ». Malheureusement elle ne peut aller régulièrement à l’école faute de moyens. Pour elle, il existe 2 alternatives : soit payer pour les médicaments, soit payer pour son éducation !